Olivier Rouquan, « Quelques remarques à propos de l’effet de communication « Ségolène » », Sens Public, 27 septembre 2006.
L’article analyse l’effet de communication initié par Ségolène Royal lançant précocement sa pré-candidature à la candidature socialiste à l’élection présidentielle française de 2007. Elle répond ainsi à la stratégie initiée par Nicolas Sarkozy. La situation n’est pas simple au PS puisque les candidats éventuels sont nombreux à se déclarer jusqu’à l’ancien Premier ministre, Lionel Jospin, hésitant à mettre fin à son retrait de la vie politique. Les deux figures, l’une de Ségolène Royal, l’autre de Lionel Jospin comme celles des autres challengers, donnent lieu à des traitements médiatiques qui sanctionnent la domination de la présidente de la région Poitou-Charentes dans les enquêtes d’opinion. Un tel effet de communication n’est pas sans contrarier dans certaines de ses dimensions la légitimité partisane plus traditionnelle.
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