Revue Pouvoirs Locaux, n°125, sept. 2024

Revue Politique et Parlementaire, n°1110, 19 août 2024

D’abord, quelques noms viennent à l’esprit : A. Oudéa-Castéra, Maracineanu, L. Flessel, Ch. Jouanno, B. Laporte, D. Douillet, J.-F. Lamour, Drut, R. Bambuck, A. Calmat,… Ainsi, en se limitant aux plus illustres, il apparait que depuis les années 80, plusieurs ministres et responsables de tous ordres, viennent du milieu sportif. Ce constat permet de poser qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre le cursus honorum du champion et celui de l’acteur politique. Depuis l’essor du marketing politicien, la fréquentation épisodique de l’univers sportif, chargé d’étoiles, est même utilisée pour tremper un peu de leur aura dans la culture de « la gagne » physique. Ainsi de J. Chirac, assez peu féru de football, mais ayant profité du Mondial de 1998 pour « doper » sa popularité.
contribution au Rapport de GL

Au-delà de l’acte citoyen premier – l’exercice du droit de vote –, l’approche démocratique scellée au coin de la proximité invite de façon différenciée à imaginer des lignes de fuite. Car il s’agit d’en faire une culture commune, apte notamment à gérer la crise du système et sa transformation dans un sens circulaire et durable. Procédons en deux temps : en premier lieu, quels contexte et cadre à une démocratie territoriale régénérée ? En second lieu, quelles nouvelles médiations démocratiques sociales encourager ?

La décentralisation ne s’oppose pas constitutionnellement à l’État. Nous pouvons imaginer une évolution territoriale de ce dernier, pour que les collectivités locales puissent mieux nourrir une démocratie nationale vivante et ouverte. Dès lors, il convient de lever quelques hypothèques : l’autonomie des collectivités territoriales n’est une entrave ni à l’unité de l’État, ni à l’intégrité du territoire – principes constitutionnels. Si tout risque de séparatisme n’est pas à exclure, montrons que concéder une marge de manœuvre juridique et politique plus importante, notamment aux régions, ne devrait pas remettre en cause l’indivisibilité républicaine. Car, en aucun cas, la forme juridique de l’État ne détermine la cohésion nationale.
Dès lors, posons-nous trois types de question : comment mieux reconnaître l’autonomie locale ? Comment conjurer un risque séparatiste ? Enfin, comment repositionner un État toujours garant de l’indivisibilité républicaine ?
n° spécial Revue Politique

Depuis de nombreuses années, les médiateurs ont mauvaise presse : les partis suscitent peu la confiance et recueillent une popularité faible. Renforcé par le présidentialisme, ce trait historique français est rapporté par nombre de sondages. Les syndicats sont jugés utiles mais ne suscitant guère l’engouement, depuis qu’ils ont délaissé la promotion des plus fragiles… Pourtant, placées entre société civile et État, ces organisations sont indispensables au bon fonctionnement démocratique : sans partis institutionnalisés, gouvernés et gouvernants n’articulent plus leur conversation dans l’espace public.
@RevuePol, 18 mai 2020

Le propos est libre. Partant d’une quête historique, j’interroge l’actualité en franchissant parfois des espaces/temps conséquents, comme un individu perdu dans la condensation du XXIe
siècle, soucieux de temps long : bousculé et en recherche de sens. Car la question se pose : à force de dynamiques mondiales, d’exigences allant d’efficiences en mutualisations, allons nous perdre l’objet communal ? Au milieu de tant de ronds-points offrant des sens si divers , que reste-t-il de la continuité communale, de ses ouragans et de ses délices démocratiques ?